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par Eric Legrand le 9/06/2016
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Vous entrez chez un buraliste à qui vous présentez une pièce d’identité, votre numéro de téléphone mobile et à qui vous remettez un minimum de 20 euros après avoir introduit vos données personnelles sur une borne : vous venez d’ouvrir un compte bancaire sans banque en environ cinq minutes et vous repartez muni d’une carte de crédit et d’un relevé d’identité bancaire.

Cette formule bancaire, c’est la Financière des Paiements Electroniques qui l’a lancée et l’applique avec succès avec le Compte Nickel. Avec succès, puisque l’on compte déjà 300 000 titulaires, avec l’objectif annoncé de 500 000 à la fin de cette année. Plus d’une centaine de nouveaux clients sont enregistrés chaque jour, même si la pratique n’est pas encore admise chez tous les commerçants. Les utilisateurs, en tout cas, se déclarent entièrement satisfaits.

Ce Compte Nickel a été créé, selon Hughes le Bret, président de la FPE, pour réparer les dégâts de l’exclusion bancaire dont souffrent les personnes qui ont rencontré des difficultés, et les coûts élevés générés par cette exclusion.

Cependant, devant le succès de l’offre, ce Compte Nickel est désormais étendu aux professionnels et aux mineurs dès l’âge de 12 ans.

L’un des arguments clés en faveur de ce compte : si vous donnez un ordre de paiement et que votre compte n’est pas suffisamment approvisionné, le paiement n’est pas exécuté tout simplement, sans frais d’agios, sans frais de rejet.

Chaque retrait chez le buraliste coûte 0,50 euro, dans un distributeur 1 euro. Les virements par internet sont gratuits.



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